Pour cet été vous avez relevé le défi de l'Autofloraison? Oui ? Et bien vous n'êtes pas le seul! Nous avons déjà évoqué la naturelle facilité de culture de ces merveilleux croisements génétiques. Et, en comprenant mieux comment ces plants fonctionnent et ce qui les diffèrent de leurs cousins à photopériode, il est tout à fait possible de considérablement augmenter les rendements de ce Cannabis à floraison automatique.
Cette année, c’est la solution idéale pour de nombreux cultivateurs dont l’environnement de culture s’est trouvé restreint par des circonstances indépendantes de leur volonté. De ce fait, la polyvalence et la nature compacte des Autoflos sont devenues des qualités recherchées. Paradise Seeds a travaillé avec Top Shelf Grower sur un projet expérimental qui permet de comparer la façon dont différentes techniques peuvent augmenter le potentiel de rendements de ces plantes.
Dans l’article du mois dernier, nous avons observé les premiers stades de croissance de la plante et suivi Top Shelf Grower montrant les expériences en cours sur Area 51, le lieu où sont effectués les tests, et diffusées sur la chaîne Youtube de Paradise Seeds. Dans cette série, le TSG travaille avec deux variétés PS de Cannabis autoflo: Auto Jack et la toute dernière: Auto Kong 4 issue de la collection Tommy Chong.
Techniques Botaniques pour de plus Grands Rendements d’Autofloraisons
Un fait bien connu des plantes de Cannabis automatique est leur cycle de croissance si rapide que les techniques de taille et palissage devraient être évitées. Elles induisent trop de stress pour la plante. L’expérience, menée sur le site d'essai Area 51, suggère pourtant tout autrement ! L'Episode 6 de la série vidéo montre une comparaison entre les plantes cultivées de trois différentes manières : une se développant naturellement, une étêtée et une version 4 branches LST (Low Stress Training). Jetez un coup d’œil, les résultats sont plutôt surprenants ....
Conseils d’Arrosage et Dosage des Nutriments pour les Autoflos
L'une des plus grandes erreurs commises par ceux qui découvrent les Autofloraisons est de les traiter comme les plantes à photopériode (qui réagissent aux changements du nombre d'heures de lumière et d'obscurité). C’est particulièrement vrai en ce qui concerne le dosage des nutriments. En raison d’un cycle de vie plus court, les Autos n'ont pas besoin d'un apport très chargé en nutriments et Top Shelf Grower y regarde de plus près dans l'Episode 7. Il donne également quelques conseils sur l'arrosage qui, à long terme, aident à augmenter les rendements, comme par exemple ne pas utiliser de l'eau froide pour les nourrir.
Il convient également de noter le rôle que les différentes génétiques de Cannabis jouent dans les schémas de croissance de certaines variétés. Cette série de vidéos en est une parfaite illustration. Nous y voyons le décollage ultra rapide de l’Auto Kong par rapport à la croissance lente et régulière de l’Auto Jack. Les cultivateurs moins expérimentés associent souvent une croissance lente à un manque de nutriments et finissent par alourdir les apports nutritifs donner à la plante, qui en fait une overdose. L’un des meilleurs conseils de l'équipe culture de Paradise, qui peut sembler basique, est tout simplement de se renseigner sur la variété choisie afin d’en connaître ses caractéristiques de croissance (les descriptions et rapports de culture sont toujours disponibles).
Planifiez vos récoltes!
L'inconvénient des Autofloraisons est que leur plus petite taille signifie inévitablement des rendements de récolte inférieurs à ceux des plantes photopériodiques. D’un autre côté, leur grand avantage est qu'un cultivateur en extérieur peut semer successivement, et mener à terme, trois ou quatre récoltes d’Autos dans approximativement le même laps de temps qu'il faut à une plante à photopériode pour en produire une seule.
D’où une excellente option pour les jardiniers amateurs, surtout s'ils peuvent combiner les sources de lumière. La clé est dans le processus de planification : démarrage de la première récolte en intérieur sous les lumières naturelle et/ou artificielle (en Mars dans l'hémisphère Nord et Septembre dans l'hémisphère Sud), ce qui amène une récolte sous le soleil du début été, puis des semis successifs qui termineront leurs cycles fin de l'été et de l'automne.
Avant la récolte, le cultivateur peut prendre des mesures simples pour augmenter les rendements du Cannabis à floraison automatique. Par exemple, ôter stratégiquement certaines feuilles permet de dégager les bourgeons qui reçoivent ainsi plus de lumière (Episode 8), démarrer le rinçage au bon timing (Episode 9) et observer l'apparence des bourgeons pour récolter au moment optimal (Episode 10). Par ces techniques, pousser le processus naturel à un stade avancé est essentiel si l’on veut tirer le meilleur parti des Autos en termes de poids et de puissance.
Accueillez les Autos !
Il est vrai que les variétés féminisées, donc à photopériode, telles que Wappa, El Dorado OG et L.A Amnesia de Paradise Seeds fournissent les grosses récoltes uniquement obtenues grâce à une durée de vie plus longue des plantes, mais ce n'est pas une raison pour ignorer les autos ! En prenant le temps d'apprendre à les cultiver correctement et avec une bonne gestion tout au long du cycle de croissance, ces plantes peuvent vraiment être le meilleur ami du cultivateur de Cannabis.